Exportation de diamants
Après avoir récolté suffisamment de diamants
Après avoir fait l’acquisition de gemme destinée à la joaillerie où diamants d’investissement obtenus par l’exploitation ou en complément l’achat à des miniers indépendants sous l’établissement d’une facture d’identification intitulée NATIONAL MINERALS AGENCY DIAMOND EXPORTERS PURCHASE VOUCHER où figure le numéro de licence de deux parties.
Une copie de cette facture est remise au vendeur et l’autre à l’acheteur. Quant à la 3e copie elle sera remise pour contrôle à la Banque Centrale pour vérification et exportation du diamant.
Sur l’un de nos trois sites il n’est pas rare de trouver des grosseurs, celles-ci doivent faire l’objet d’une expertise rigoureuse qui suivant le résultat seront affectées à la catégorie pierre brute de collection et/ou joaillerie, investissement ou simplement diamants industriels.
Formalités en vue d'une exportation à la banque centrale
A la Banque Centrale les gemmes passent sur les tables de triage pour être classées en fonction de leur grosseur, de leur couleur, de leur pureté ce qui permettra aux experts de l’Etat de faire une évaluation globale du lot ou des lots de façon à payer les différents droits d’exportation.
Tout ceci sera mentionné et apposé sur le Kimberley permettant l’exportation des diamants conformément à la législation internationale des pays producteurs des diamants.
Exportation en bagage accompagné vers notre filiale suisse
Colis prêts pour l’exportation. Une ultime formalité à accomplir à l’aéroport international auprès de la douane et du Représentant du Ministère des Mines.
Remarque : procédure différente de l’or car en plus de tous les documents d’exportation il y aura le procès Kimberley permettant la traçabilité complète de ses valeurs.
Processus de Kimberley : pour lutter contre les « diamants de sang »
C’est pour lutter contre le financement de conflits par le commerce illicite des diamants – telle la guerre civile en Sierra Leone entre 1991 et 2002 – qu’une soixantaine de pays ont adopté en 2003 le « Processus de Kimberley ». Système international de certification des diamants bruts, il définit des procédures très strictes pour assurer la traçabilité des pierres depuis leur production jusqu’à leur transformation.
Globalement, les résultats produits par le Processus de Kimberley sont plutôt encourageants. On ne trouve pratiquement plus sur le marché de diamants de conflit. De même le BRGM est parvenu à mettre en place des statistiques globales validées sur les volumes de diamants exportés et les valeurs engendrées. Le problème qui demeure est celui de la traçabilité du diamant brut, car il peut y avoir des fuites entre le stade de la production et celui du façonnage, avec parfois plus de dix intermédiaires…