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Certification de diamants taillés

Le diamant est une ressource capitale pour plusieurs pays pauvres d’où ils sont extraits. Cette richesse a été convoitée pour financer d’horribles  guerres et trafics d’armes. Aussi. Le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé des sanctions au Sierra Leone et à l’Angola et une obligation d’émettre une certification du gouvernement pour la vente de pierres précieuses. Ces mécanismes ne réussissant pas à stopper la vente illicite de diamants passant, dans le cas du Sierra Leone, par le Libéria et la Guinée, une initiative déboucha sur ce qui fut appelé le processus de Kimberley mis en application le 1er janvier 2003. L’objectif de ce processus était d’en arriver à un système international unique de certification qui empêcherait les diamants de financer la guerre. Pour l’industrie, un consensus était également nécessaire pour ainsi garder la légitimité du diamant brut et s’assurer de la transparence de ce type de commerce.

Au Sierra Leone, un certificat doit être approuvé par des responsables de quatre ministères (Ressources, Finances, GGDO et Banque centrale) et l’information est ensuite acheminé aux importateurs. Les résultats de cet effort pour contrer ce commerce illicite de diamant sont plutôt mitigés. D’un côté, la production « officielle » de diamants s’améliore de façon spectaculaire depuis la fin de la guerre passant de 26 millions $US en 2001 à 41,7 puis 68,5 millions en 2003. Par ailleurs, plusieurs analyses se disent pessimistes par rapport aux garanties du processus. Il n’est toujours pas possible de garder trace des diamants découverts de leur origine à la vente en Europe.

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